Textes

Salut connard.

Je te l’ai jamais dit mais tu m’as bien pourri la vie. Ouais, fallait que je le dise une bonne fois pour toute, il fallait que ça sorte parce que putain, qu’est ce que tu me dégoûtes. Quand j’pense à toi, j’ai juste envie de te frapper et pourtant, je ne suis pas la personne la plus violente que tu as rencontré. Mais voilà, demain c’est ton anniversaire, c’est le jour de ta naissance et depuis tout ce temps je t’ai caché ce que je pensais de toi mais aujourd’hui, je vais être franche. Tu me reparles pour me demander des conseils mais je suis trop gentille pour t’envoyer balader, ouais beaucoup trop compréhensive pour te dire de dégager.

Tu te souviens de tout ce que tu m’as fait ? Des chantages que tu m’as imposé ? Des choses que tu m’as réclamé ? Des actes que je te refusais mais tu me menaçais. Ce n’était pas de l’amour, loin de là, vu la manière dont tu t’es comporté avec moi. J’étais quoi au fond ? Ton pseudo premier amour ? Moi j’crois plutôt que j’étais comme ta pute personnelle que tu retenais prisonnière parce des putains de menaces qui m’ont traumatisé. Parce que oui, aujourd’hui j’ai peur de tout comme peur de rien à cause de tes actes de crétins. Tu n’avais pas le droit, j’étais beaucoup trop vulnérable, beaucoup trop fragile. Comment as tu osé m’infliger quelque chose qui me marquera toute ma vie ? J’sais bien que tu t’en es foutu de moi, que tu ne m’as jamais aimé, que j’étais juste une personne qui « t’excitait » plus que d’autre. T’es vraiment un connard de première, tu gagnes la palme d’or, tu avais raison, je te déteste sans effort.

Je l’avais pas remarqué avant mais tu as laissé un putain de truc qui est resté en moi, quelque chose qui me paralyse au plus profond de mon cœur, de mon âme et de mon être tout entier. Ouais, tu as généré la peur qu’un autre face comme toi, qu’on me reprenne pour un objet sexuel. Tu sais, j’regrette pas le jour où je t’ai giflé parce que je te le jure, ça venait du cœur. C’est vrai, j’étais amoureuse de toi à en perdre la raison, mais ta tentative de viol n’était pas une solution. C’est vrai quoi, tu m’as déshabillé une fois, deux fois, trois fois et j’ai arrêté de compter. Je pleurais, je me débattais mais tu t’en foutais, tu étais juste en train d’admirer ton jouet. C’était toujours la même rengaine, toujours le même scénario jusqu’au jour où t’as voulu aller plus loin, jusqu’au jour où je n’ai pas perdu tout mes moyens. J’me suis relevée et je suis partie en courant avant qu’il soit trop tard, avant que ma vie devienne encore plus un cauchemar. Je suis partie te frappant au passage te laissant une belle marque sur ton visage. Mais je n’oublie pas tout ce que tu as fait, non je n’oublie pas ce qu’il se serait passé si je n’étais pas partie. Je ne pourrai sûrement jamais effacé toutes les crasses que tu m’as faite, et je t’avoue, c’est dur de vivre avec.

Notre histoire est, depuis longtemps, achevée même si elle a durée très longtemps, aujourd’hui elle me bouffe encore dans le présent. Des mains mal placées, des envies non contrôlées, des menaces pour me soumettre à ta volonté. Trop de chose qui ne cessent de me hanter, trop d’angoisses qui espèrent ne jamais revoir ces actions recommencer. Tu ne te rends pas compte de ce que tu m’as fait enduré, de tes gestes irrespectueux qui deux ans après continuent de me traumatiser. Alors du vent, vas – t-en , je ne veux plus de toi, plus voir ta gueule de connard devant moi. T’en as assez fait, beaucoup trop je dirai. Alors maintenant casse toi et ne reviens pas.

Posté le 12 janvier 2014 sur ma page.

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