Textes

L’été où tout a changé

Hello, hello,
Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas posté de texte mais aujourd’hui, je ressens le besoin de vous en partager un nouveau.


Je me sens ailleurs, tiraillée par mes sentiments et mes souvenirs de cet été là. De cet été qui a tout changé, qui m’a laissé un goût amère et qui a mis un terme à notre relation. Nous ne sortions pas ensemble, nous étions ce qu’on pourrait appeler des amis, des amis proches, sans histoire, enfin, c’est ce que je croyais.

Et puis tu es venu, seul, dans ma chambre, dans la nuit. Tu m’as dit que tu voulais dormir avec moi et j’ai commencé à paniquer. Pourtant, je te connaissais, je t’appréciais et on pouvait tout se dire. Tu m’as soutenu quand ça n’allait pas, tu m’as relevé quand j’étais au plus bas, tu as toujours été là… Mais quelque chose n’allait pas. Je ne sais pas si ce sont tes yeux pleins de désir ou tes mains trop entreprenantes qui m’ont fait mal la première fois. J’avais peur, je repoussais inlassablement tes lèvres qui cherchaient les miennes. Je te balançais un tas d’excuses pour te convaincre que ce n’était pas une bonne idée.

Je pensais que tu voulais juste aller plus loin, je savais que tu avais des sentiments, enfin, tu le prétendais alors j’ai essayé de calmer le jeu. J’ai tenté de te faire entendre raison, de te donner tous les points négatifs d’une relation. Mais tu avais d’autres idées en tête, je continuais de te repousser encore et encore par tous les moyens que j’avais. Et tu trouvais ça excitant, tu voulais croire que je jouais mais j’ai commencé à te dire “non”, “je ne veux pas”, “j’en ai pas envie” en sentant ton érection grandir encore et encore.

Elle me dégoûtait, tes bras m’emprisonnait, mon coeur battait à vive allure. Je ne voulais pas que ça recommence, pas avec toi. J’en avais déjà sacrément bavé et tu le savais. Tu avais été témoin de ma chute, de mon passé alors comment as tu osé?

Je n’arrive pas à effacer cette image de toi, au dessus de moi, me surplombant en me tenant fermement. J’ai fini par pleurer, par te repousser de toutes mes forces mais tu persistais à penser que c’était un jeu. Un jeu auquel seul toi souhaitait jouer, un jeu dans tous les cas, je perdrai.

Cela s’est terminé comme ça, moi fuyant et toi dans l’incompréhension. C’est fou comme certains ne comprennent pas ce qu’ils ont fait de mal, comme ils se sentent blanc comme neige et qu’ils n’imaginent même pas les dégâts qu’ils peuvent causer. Je te hais pour ton air innocent, pour la victimisation que tu as mise en place suite à mon comportement, pour les jugements que tu as donné sur moi, sur nous, sur ce qu’il s’est passé.

Alors aujourd’hui je pleure, parce que j’ai perdu un ami, je pleure parce que je lui en veux, qu’il ne s’est jamais excusé, parce que tout est fini, parce qu’en sachant tout ce qu’il m’est arrivé, il a choisi de me briser.

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