Textes

Le cul entre deux chaises

C’est peut être ça :  “avoir le cul entre deux chaises”.
Pourquoi personne ne se préoccupe de ce que je ressens ? Pourquoi avoir besoin de m’utiliser ? De me critiquer ? Puis de me manipuler ? J’en ai tellement marre de voir toute cette haine, de la subir et de m’étouffer avec.  La situation me pèse, j’en perds l’appétit, le sommeil et quelques fois la joie de vivre. Pourquoi ceux qui sont censés m’aimer le plus, m’enfoncent encore et encore ? J’ai bien compris que je ne suis pas parfaite mais pourquoi le souligner constamment ?

Tout ce que je veux, c’est respirer à nouveau. Tout ce que je souhaite, c’est que la douleur s’arrête. Entre critiques, mensonges et non dits, je n’en peux plus de vivre ainsi. Est-ce que vous comprenez que j’étouffe ? Je ne peux pas porter vos problèmes sur mes épaules, je n’en peux plus de subir les cris d’un côté et les mensonges de l’autre.

Je ne suis plus naïve, je sais que vous vous jouez de moi mais comme je vous aime, je ne peux rien y faire, rien y changer. Alors je partirais, je partirais pendant une durée indéterminée. Quand j’aurai le courage et la force, je vous éloignerai en pensant à moi pour une fois. Parce que oui, pensez-vous à moi quand vous essayez de me soutirer des informations ? Pensez-vous à moi lorsque vous me faites du chantage ? Pensez-vous à moi quand vous vous critiquez mutuellement ?

Bien sûr que non. Vous vous assurez juste d’être les plus malheureux, d’être ceux à plaindre, d’être les caliméros de service. Je n’oublie rien. Ni vos paroles, ni vos actes, je n’oublie pas le nombre de fois où vous m’avez brisé, où vous m’avez enfoncé. Je ne suis plus dupe et je ne vous remercie pas. Aujourd’hui, j’ai le cul entre deux chaises et cela ne vous fait ni chaud ni froid.

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