Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de mon état d’esprit.
Durant l’été, j’ai eu l’occasion de réfléchir et de prendre du recul. Il faut savoir qu’avant les vacances, j’étouffais. Mon entourage me mettait trop de pression, entre manipulation et mensonge, je n’arrivais plus à avoir les idées claires.
Alors voilà, la famille c’est bien mais parfois la famille c’est trop.
Je m’explique : il se trouve que dans certaines familles, il existe des “camps” suite à une dispute, une divergence d’opinion ou un divorce. Et on se retrouve souvent au milieu, les deux “camps” vont essayé d’embellir leurs histoires et feront en sorte que vous délaissiez l’autre. Et le plus fort dans tout ça ? C’est qu’ils diront que vous n’avez pas à être au milieu, qu’ils ne vous demandent pas de choisir mais consciemment ou non, ils feront tout pour salir l’autre.
Alors aujourd’hui, j’ai pris la décision de m’éloigner de tout ça. Je réponds, je donne des nouvelles mais cela ne va pas plus loin. Je ne fais pas le premier pas, je suis là si besoin mais je ne veux plus me mêler de leurs histoires. Ils m’en parlent, je les écoute d’une oreille mais je ne tiens plus compte de ce qu’ils me disent. Je me contente juste d’être là, comme ça.
Et puis, la famille ça veut décider de tout. Et le problème, c’est qu’on a beau essayer de dire calmement que cela ne nous convient pas, la famille ne le verra pas forcément de cet oeil et risque de mal le prendre. Alors on s’écrase. Mais on doit s’écraser jusqu’où ?
C’est peut être évident pour vous mais c’est parfois difficile de prendre des distances. Alors j’ai mis du temps à le faire mais je sais que c’est vital que je le fasse. Je ne cherche pas à leur nuire, ni à les descendre, je veux juste qu’on me laisse vivre ma vie sans polluer mes pensées d’idées négatives et de prises de tête.
Alors là, je pars à Paris.
C’est un nouveau départ pour moi et j’espère que cela signifie que je vais enfin pouvoir me détacher de cette pression familiale.
Cela sera progressif mais ça va le faire parce que je suis déterminée à faire en sorte de vivre ma vie sans qu’ils me la gâchent. Pendant 2 ans je vis un enfer quasi quotidien alors que pendant 10-12 ans avant, j’étouffais chez eux.
La vie est maintenant, je choisis d’aller de l’avant.