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Ce qui nous oppose nous unit

Hello, hello,
Je vous avais déjà parlé d’un roman de Théo Lemattre et aujourd’hui je reviens pour vous parler d’un tout nouveau roman : Ce qui nous oppose nous unit.

Résumé

Quand tout nous oppose, il est souvent bien difficile de trouver un terrain d’entente.

Éloïse et Victor sont aux antipodes l’un de l’autre.

Elle, ouverte au monde et pleine de rêves, n’a d’ambition que dans le chant et la musique, ses raisons d’être depuis l’enfance.

Lui, renfermé et plus timide, passionné par les milieux financiers et politiques, ne jure que par la réussite sociale.

Ces deux-là, dont les routes n’auraient jamais dû se croiser, vont pourtant être amenés à se côtoyer bien plus souvent qu’ils ne le pensaient.

Leur rencontre va faire bien plus que bouleverser leur façon de voir le monde, elle va également leur faire découvrir le plus beau des cadeaux : la tolérance.

Mon avis

Cette fois-ci, Théo Lemattre nous plonge dans une histoire à Montpellier. Elle oppose Victor, un étudiant en commerce et Eloise, une étudiante en fac de Lettre. Tout deux vivent dans des mondes différents, ils n’ont pas les même ambitions et les même moyens. Dés le début de leur histoire, on sent un accrochage et pourtant, on sait qu’il va se passer quelque chose.

Je ne peux pas commencer cette chronique sans parler de Montpellier. J’ai toujours vécu près de cette ville jusqu’à cette année, j’y ai même passé 3 ans en fac de lettre pour ma licence d’information et de communication. Alors forcément, les références, les décors, les universités, tout me parlait. Je ne l’imaginais pas, je voyais les personnages déambuler dans les rues que je connais si bien. Alors forcément, quand j’ai vu Eloise, en fac de lettres et tous les préjugés qu’elle entend, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire.

Le personnage de Victor est très intéressant, on le voit évoluer au fil des pages. Du garçon froid et méprisant, il devient presque sympathique. Et puis, c’est bien de mettre l’accent sur la pression familiale parce que oui, l’argent ne fait pas tout même s’il aide grandement dans la plupart des cas. Le duo Victor et Eloise est très divertissant, ils sont drôles et cet humour est communicatif.

Il y a un truc qui m’a dérangé, c’est le personnage de Charlotte. Il est un peu trop cliché et manque de nuance. Personne ne peut être le diable incarné tous les jours de sa vie et une évolution dans le personnage de Charlotte aurait été agréable. Surtout qu’initialement, elle ne faisait que conforter l’idée de Victor que les étudiants en lettres sont nuls et ce n’était qu’une suiveuse de Victor finalement.

L’histoire est superbement racontée. A chaque fois que je lis un livre de Théo, je suis impressionnée par son talent. Si jeune, il manie déjà particulièrement bien les mots. Son écriture est douce, poétique et très agréable à lire. Il a ce petit quelque chose qui fait la différence. Et je trouve que dans ce livre, c’est encore plus réussi que dans le précédent.

Il y a aussi une très jolie morale sur le fait d’accepter l’autre. Peut être qu’il faut toujours aller au delà des apparences, peut être qu’il faut apprendre à connaître les autres…Mais surtout : il faut apprendre à s’accepter soi même.

Bref, vous savez qu’il y a de plus en plus d’autoédités et que c’est plus dur de faire sa propre promotion alors si vous avez envie de lire une histoire douce et divertissante, c’est le moment, foncez. En plus, si vous êtes Montpellierains, vous serez peut être nostalgiques comme moi.

Pour l’acheter, c’est par ici.

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