Livres

Blanche de Martin Demoulin

Hello, hello,
Aujourd’hui je vais vous parler du livre de Martin Demoulin, plus précisément de sa nouvelle. Je le remercie d’ailleurs de me l’avoir envoyé et de me l’avoir fait découvrir. 

Résumé

Je suis sans nouvelles de Blanche depuis sept jours. À Saint-Barnabé, c’est comme ça, tout le monde compte les jours. Chacun d’entre nous tient son propre carnet de bord. Les anciens l’exhibent fièrement tandis que les nouveaux tout juste débarqués peinent à aligner deux mots sans trembler. Certains à cause de leur consommation excessive de la veille. C’est un rituel auquel peu d’éclopés échappent. D’autres à cause du manque. Ceux-là sont plus rares. D’après les statistiques, la plupart débarquent chargés comme des mules. Et d’après ce que je peux observer, les chiffres ne mentent pas. Devant mes yeux défile une triste réalité.

L’auteur

Agé de 35 ans, Martin Demoulin est passionné par l’écriture depuis son adolescence. Il passait déjà une bonne partie de son temps à écrire de la poésie et cela l’a poussé à écrire cette nouvelle. Plus qu’une passion, l’écriture est devenue pour lui une thérapie lui permettant de s’exprimer, d’évacuer ses émotions mais aussi pour les autres, pour ceux qui souffrent, pour ceux qui ont besoin d’être compris, pour ceux qui sont hypersensibles et pour ceux qui ont souffert de la toxicomanie de près comme de loin. C’est donc toutes ces raisons qui l’ont poussé à écrire cette nouvelle autobiographique, qu’il nous présente avec émotion.

Mon avis

Comment vous dire? Je suis admirative. Admirative puisque l’auteur nous raconte une histoire, son histoire. Une histoire très joliment racontée, une histoire poétique malgré le thème dramatique et une histoire qui ne vous laisse pas indemne.

Au début, je n’arrivais pas vraiment à voir où l’auteur voulait en venir mais son écriture m’a poussé à continuer ma lecture et je ne suis pas déçue. L’écriture est tellement poétique, si douce, si rythmée, on a l’impression de lire une poésie d’une soixantaine de pages. Toutes les phrases nous percutent, elles sont fortes et si bien formulées.
Je crois que c’est vraiment le point que j’ai le plus aimé : l’écriture en elle même.
Au delà de l’histoire, bien au delà des personnages, il y a ces mots si bien trouvés, ces phrases si bien alignées.

Et puis l’histoire est vraiment dingue, au fur et à mesure, on commence à comprendre ce qu’il se passe, à saisir les enjeux des personnages et même si je l’admets, j’aurai voulu que ce soit plus long et plus développé, cette histoire m’a déjà conquise. On ne s’attend pas à la fin, l’auteur nous donne des pièces du puzzle au fur et à mesure sans jamais nous donner la vérité entière. Ce n’est qu’au dénouement que nous comprenons que tout est lié.

Concernant les personnages, ils sont bien travaillés et extrêmement bien construits. Le tout dans cette atmosphère poétique où l’auteur nous fait voyager, où il nous éblouit avec ses mots. Je ne saurai pas vraiment vous dire davantage sans vraiment dévoiler l’histoire.

Mais sachez que cette nouvelle est vraiment agréable à lire, ne serait-ce que pour admirer le style de l’auteur. Chaque chapitre est comme un mini poème qui s’imbrique avec les poèmes précédents et qui annoncent les suivants. Même s’il y a une trame à toute cette histoire, indépendamment, les écrits restent magiques.

Je n’ai pas vraiment de reproche à faire à cette nouvelle. A l’origine, les nouvelles et moi, ce n’est pas le grand amour. Mais j’ai décidé de me laisser tenter et je ne regrette absolument pas. Le seul conseil que je peux donner à l’auteur est de continuer d’écrire, encore et encore pour nous faire rêver.

Je n’ai plus grand chose à dire hormis que j’ai adoré et je remercie encore l’auteur de me l’avoir envoyé.
Et pour que vous jugiez son talent par vous même, je me permets de vous partager quelques citations.

La première fois, il y avait de la musique. De la musique et des amis. De la musique et les discussions désordonnées autour des dizaines de clopes consumées. Allumées comme pour se donner le sentiment d’appartenir à un ensemble soudé et invincible.”

J’étais claqué. Elle pétait le feu. J’ai tout de suite été séduit par son pep’s naturel. Cette joie de vivre si spontanée. Cette simplicité dans le regard.

Et pour l’acheter, c’est par ici : http://livre.fnac.com/a10857390/Martin-Demoulin-Blanche

J’espère que cette chronique vous a plu, une prochaine devrait vite arriver et dans une semaine, je pars en voyage. Vous aurez donc des articles spécifiques à mes voyages ponctués de quelques chroniques je pense. D’ailleurs, si vous avez publié un livre et que vous souhaitez que je le chronique, n’hésitez pas à me contacter. 

A bientôt !

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