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Le syndrôme du morveux de David Ruiz Martin

Hello, hello,
Aujourd’hui je reviens pour vous parler d’une lecture très forte en émotion, il s’agit du roman Le syndrome du morveux de David Ruiz Martin. Je remercie d’ailleurs son auteur pour sa confiance et pour m’avoir envoyé son roman.

Résumé

Un forcené enlève quatre personnes. Pas de traces, pas de demande de rançon.
À priori, aucun lien entre eux. À priori…
Mais quand le kidnappeur, fou à lier et accro à la coke, se mue en bourreau, les langues se délient dans la douleur, froides, assassines.
Dans ce huis clos infernal, les horreurs du passé se confondent bientôt avec la folie du présent.
Le spectre d’une vengeance se dessine alors, tandis que tous prennent lentement conscience d’une chose:
Mort ou vif, personne n’en sortira indemne…

L’auteur

David Ruiz Martin est né le 01.12.1978 à Madrid, Espagne. C’est à l’âge de quatre ans qu’il part vivre en Suisse.
Menuisier de formation, c’est en 2009 qu’il reprend, avec son frère, l’entreprise familiale.
Autodidacte et touche-à-tout, ce passionné de musique, de cinéma et de littérature depuis l’adolescence débute, aux alentours de vingt ans, son parcours d’auteur, dans l’ombre et à l’insu même de sa femme, avec quelques nouvelles qu’il garde pour lui encore à ce jour. Puis, durant près de dix ans, seule sa femme est mise dans la confidence de sa passion. C’est à l’âge de trente-deux ans qu’il se lance dans l’écriture de son premier roman, « Le syndrome du morveux », un thriller autoédité, qui surprend son entourage, suivi d’un second, « Que les murs nous gardent », une histoire d’épouvante, l’année suivante. Fort d’un accueil enthousiaste qui le conforte à poursuivre sa passion, il prend, après la sortie de son second roman, plus de deux ans afin de peaufiner un troisième, « Je suis un des leurs », qui lui tient à cœur depuis de nombreuses années, pour prendre au dépourvu ses lecteurs et afin de se dévoiler toujours plus à eux, en leur offrant une histoire personnelle et qui colle à ses racines.
Depuis le succès de son premier roman, David Ruiz Martin se laisse du temps en dehors de son travail afin de mettre sur papier les nombreuses histoires qui germent dans son esprit.
David Ruiz Martin est marié et vit à Cressier, en Suisse.
« Je suis un des leurs » est son troisième roman.

Mon avis

Je pense que le résumé est assez évocateur, c’est un livre plein de suspens qui ne nous laisse, effectivement pas, indemne. J’avais demandé à l’auteur si tout le monde pouvait le lire et il vaut mieux ne pas être trop sensible. Ceci étant dit, j’ai adoré ma lecture. L’histoire est prenante, l’auteur arrive à nous rendre accro, à susciter notre curiosité et à nous surprendre encore et encore.

Le seul point négatif pour moi, c’est que finalement, cela nous mène peut être à justifier la violence et la vengeance assez…poussée. Et pour moi, c’est un peu le souci, il aurait fallu nuancer davantage. En dehors de ça, le concept est vraiment très intriguant et on se plonge très rapidement dans l’histoire. Au début, on arrive et on voit un homme qui enlève des gens puis qui les séquestre tous ensemble. A priori, ils n’ont aucun lien et ils ne se connaissent pas, mais au fur et à mesure, on en apprend sur chacun et sur la raison de leur présence.

Bien que Marvin ait ses raison, je trouve malgré tout ses actes injustifiables bien qu’on “comprend” ses raisons à agir ainsi. Autre prouesse de l’auteur, c’est la manière dont il guide le lecture parce qu’au début, on a de la compassion pour les prisonniers, puis finalement on doute et on remet notre jugement en question. Et dans la tête de chacun des personnages, c’est aussi le cas.

Je pense que la plus grande morale de l’histoire est que la justice ne fait pas toujours son travail et elle crée elle même des injustices. Et je suis assez d’accord avec cette idée, quand on voit le nombre de victimes qui sont traitées comme si elles étaient les coupables…

Le roman est riche en émotion, on a peur avec les personnages. On a mal quand ils souffrent et on a également l’espoir qu’ils s’en sortent quand ils trouvent des stratagèmes. Mais il y a quand même un personnage qui sort du lot, bien que secondaire, le fidèle ami de Marvin, Daniel, nous émeut et nous donne envie de l’aider.

Enfin bref, un roman fort en émotion, qui nous pose des questions, qui est rempli de suspens et qui sort des sentiers battus. Un roman qui nous émeut, qui nous bouleverse et qui nous stresse. Vous savez, c’est un peu comme ces films d’horreur où on a envie de crier au personnage “mais va-t-en ! Pars!”, enfin tout ça pour dire qu’on ne s’ennuie pas une minute en lisant ce livre.

Et un dernier point, le livre insiste sur une deuxième morale : tous nos actes ont des conséquences, si on est trop égoïste, ça retombera toujours sur quelqu’un.

Je pense que c’est une belle manière de conclure, je vous conseille ce livre si vous avez les nerfs et les tripes accrochés ! Après je vous dis ça, mais je suis une âme sensible donc ça peut le faire pour vous aussi.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à regarder par ici.

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