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The Avenue in the Rain et autres nouvelles d’Arnauld Pontier

Hello, hello,
Nous nous retrouvons pour une nouvelle chronique. Pour la première fois, j’ai eu la chance de recevoir un livre en format papier de la maison d’édition Evidence Editions que je remercie, du coup, je l’ai lu dés que je l’ai reçu et je vais vous présenter tout cela.

 

Résumé

L’image est celle de la femme éternelle. Une image qui se fiche des controverses sur la réalité ou le fantasme de cette « féminité » idéale : de la place de chaque sexe sur le vaisseau de la vie. Cette femme, c’est celle qui naît de la vision d’un homme ; il ne cherche pas en elle son semblable, son égale : en elle, il voit l’espérance, l’amour qui l’attend, un jour, quelque part, en dépit du temps qui passe et des aléas de la vie. Ou bien l’amour qu’il a perdu, manqué. Femme, sœur, marraine, mère… elle est là jusque dans la défaite : jusqu’à la fin.

Fixée en une seule et belle image, cette femme éternelle est l’allégorie de la vie. Force et douceur. Attirance. Respect. Mystère. Elle est notre désir

En quatre textes, sur une photo emblématique, c’est cette figure de proue, cette égérie qui est illustrée, espérée, fantasmée. Remerciée. « Tout est sauvé, une femme est avec nous », écrivait Victor Hugo, dans sa correspondance, en 1853. Ainsi soit-il.

L’auteur

Après avoir résidé en Asie du Sud-Est, principalement au Laos (1961-1967), puis en Algérie (1967-1970), il s’installe dans les Hautes-Alpes, à Embrun, où il demeure jusqu’en 1976. Après une année de service militaire, il poursuit ses études à la faculté de Lettres modernes d’Aix-en-Provence, avant de s’installer, en 1981, à Paris.

Après avoir exercé différents métiers, il collabore à de nombreuses revues (La Lettre du livre, Gai Pied, Paris Match, Aïkido Magazine…), puis avec nombre d’éditeurs (Flammarion, Maren Sell, Editions du Centre Georges Pompidou, Arthaud…), avant de participer à la création des éditions Paris Musées (les éditions des musées de la Ville de Paris), qu’il dirige depuis 1990.

Mon avis

The Avenue in the Rain et autres nouvelles est, comme le titre l’indique, un recueil de nouvelles. Il y en a exactement 4, 4 nouvelles qui tournent autour d’une femme, de son histoire ou de celle de celui qui l’aime. Même quand le personnage principal n’est pas une femme, il y a forcément une intervention féminine plus ou moins marquée. La femme, celle de la photo, possède une place intriguant au fil des histoires et c’est amusant de voir les différentes interprétations de l’auteur. C’est angoissant d’écrire une chronique sur ce livre car je pense que les avis qui en ressortent sont purement subjectifs et j’ai peur de ne pas avoir saisi le sens entier de ce que l’auteur a souhaité nous transmettre.

Ce livre est vraiment étonnant. Il a beau être court, il nous transporte durant quelques instants. Il nous retranscrit des émotions diverses et variées qui nous transpercent. Parfois, on ressent de l’incompréhension, parfois de la compassion, parfois de la tristesse ou encore du dégoût. Entre rêve et réalité, les histoires nous apportent un brin de réflexion. Le tout est remarquablement rédigé, l’auteur possède une écriture très poétique qui rend des événements tristes voir horribles, presque doux et magiques.

Chaque nouvelle est un poème, chaque histoire débute avec une citation qui annonce le ton. The Avenue in the Rain n’est pas un livre comme les autres, il n’est pas là pour plaire à un grand nombre mais pour faire passer un message à certains. Il apporte douceur et inconfort tout en finesse. Avec les mots, Arnauld Pontier pointe les mauvaises choses de la vie, je pense notamment au passage dans l’hôpital avec un homme qui se permet de tripoter une patiente dans le coma.

C’est assez fou comme l’auteur peut nous transporter en nous décrivant des situations quotidiennes avec ses mots. Je pense que le plus gros point fort de ce livre est le style de l’auteur. Il y a vraiment quelque chose de léger, de fort et d’énigmatique à travers les mots de ce livre. Je ne saurais pas vraiment expliquer, mais finalement, les histoires n’ont pas vraiment d’importance parce qu’on est juste porté pour les mots de l’auteur.

Les émotions sont vraiment présentes dans ce livre malgré tout, entre tristesse et remords, les personnages sont sujet à beaucoup de sentiments qui se mêlent. Entre les regrets des parents, la tristesse d’un homme amoureux, l’envie d’agir ou de rester en retrait d’une personne lambda… Bref, on ne voit pas le temps passer et je pense que c’est le genre de livre qu’on peut relire plusieurs fois avant d’en saisir le véritable sens.

Je remercie encore une fois l’auteur et sa maison d’édition pour leur confiance.
Vous pouvez retrouver ce livre juste ici.

 

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