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Les lumières au bout du monde de Coralie Duperrin

Hello,
Aujourd’hui je vous retrouve pour vous parler du premier tome de Les lumières du bout du monde : Des steppes sans fin de Coralie Duperrin et publié chez Feel So Good. Merci à la maison d’édition pour sa confiance !

Résumé

Après avoir vu la mort en face, parviendra-t-elle à semer ses démons ?

Reporter passionnée, Elina arpente depuis des années champs de bataille et terrains minés. Mais Nicolas, son premier amour, souffre trop de ses absences à répétition et se fiance à une autre. Elina refuse de s’apitoyer sur son sort et se réfugie dans son travail. Sa douleur la pousse néanmoins à commettre des imprudences sur le terrain, au péril de sa vie. Contrainte par sa supérieure à des congés forcés, elle plie bagages et entreprend un long voyage en Mongolie. Dans les steppes, elle rencontre Federico, bel Espagnol à la tête d’une association visant à réintroduire une espèce de chevaux en voie d’extinction dans leur milieu naturel…

Avec en toile de fond un panorama à couper le souffle, Coralie Duperrin retrace le parcours d’une femme guidée par ses idéaux, à la recherche de sa destinée. Elle livre ainsi un très beau récit initiatique, empreint de poésie et de philosophie.

L’autrice

Coralie Duperrin s’inspire de ses voyages pour emmener ses lecteurs au bout du monde. Découvrant la Mongolie lors d’un périple en transsibérien, elle est tombée sous le charme de ce pays splendide. En attendant de fouler à nouveau les steppes arides, elle en recrée l’atmosphère au fil des mots. Coralie a déjà publié plusieurs carnets de voyage et travaille actuellement au deuxième tome de la série Les lumières du bout du monde.

Mon avis

Les lumières au bout du monde raconte l’histoire d’Elina, une reporter de guerre qui se retrouve en congés forcés. Après avoir vécu une situation périlleuse, elle est contrainte de partir arpenter le monde. Elle fera une rencontre inattendue qui la mènera directement dans une association œuvrant pour la préservation des chevaux sauvages.

J’ai beaucoup aimé ce roman, il est plein d’humanité et se concentre sur la vie et nos choix dans un paysage mongol. C’est un livre qui possède un petit côté romance, mais qui aborde surtout le thème de la reconstruction, des choix que l’on fait, des décisions que l’on prend et du besoin de se préserver.

Aussi, le côté voyage et initiation à la culture mongole est très sympathique, de même que tout l’aspect “équidé” du roman. On s’attache notamment à une jument et son poulain qui vont prendre un peu plus de place qu’on l’imaginait. Bien sûr, il y a la passion pour la photographie et tout ce que cela permet de faire qui est mise en avant.

En fait, ce que j’ai vraiment apprécié, c’est que ce n’est pas un roman qui fait passer un personnage en premier, ce sont plus des messages qui s’enchaînent et des questionnements sur la vie, sur la façon dont on veut la mener et ce qu’elle nous réserve. Mais bien sûr, nous suivons les aventures, les émotions et les doutes d’Elina. De plus, cela permet aussi d’aborder le sujet du stress post-traumatique sans partir dans le pathos.

Je vois ce roman comme un message qui nous dit de prendre du temps pour nous, de nous recentrer sur soi, peu importe ce dont on a besoin. Tout en rappelant qu’une chose ne peut pas convenir à tout le monde et qu’il faut trouver LA solution pour aller mieux, aller de l’avant et profiter de l’instant présent.

En bref, c’est une jolie découverte avec de belles descriptions de paysages et des messages forts qui font du bien. Le tout raconté avec beaucoup de douceur et de sensibilité pour proposer un roman fin, doux et prometteur.

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