Hello,
Aujourd’hui je vous retrouve pour vous parler du second tome de T’as qu’à maigrir de Mo Gadarr auto-édité via Stories by Fyctia que je remercie pour leur confiance. N’hésitez pas à lire ma chronique du premier juste ici.
Résumé
Ulrich a toujours tout fait pour ne pas laisser ses souffrances passées perturber son équilibre. C’est la raison pour laquelle il est à la fois nutritionniste et coach sportif. L’obésité, c’est comme le désordre : il l’a en horreur. Il s’est promis de toujours tout faire pour l’éviter et s’en tenir éloigné. Mais voilà que se ramène cette femme à la grande gueule, au caractère bien trempé, mais qui surtout ne ressemble en rien à ses conquêtes habituelles. Elle représente vraiment tout ce qu’il ne supporte pas, tout ce qui le terrifie car sa simple présence le replonge dans ce qu’il y a eu de plus noir dans son existence.
Pourtant cette Slim l’attire, même si ça, il n’est pas question qu’elle le sache !
Que peut-il bien se passer dans la tête de l’énigmatique Ulrich Kotits ? Est-il l’être sans cœur que tout le monde s’imagine ?
Mon avis
Nous suivons les aventures d’Ulrich, ce coach sportif qui a définitivement un problème avec les obèses allant parfois jusqu’à tenir des propos blessants. Contraint de coacher Slim, il tente de prendre sur lui pour l’aider à maigrir. Ce tome est le point de vue d’Ulrich alors que le premier tome relate celui de Slim, une femme qu’on vient de quitter et qui se retrouve à vivre avec sa fille.
Honnêtement, ce tome est une petite déception pour moi. J’avais adoré le premier, mais la magie n’a pas opéré sur moi pour ce second tome. Utiliser le point de vue d’Ulrich est une bonne idée, mais en faire tout un roman, je ne suis pas convaincue… Même s’il y a des éléments différents, l’histoire est à 90% la même que le premier tome et c’est dommage. L’autrice aurait pu nous faire une rétrospective nous faisant connaître ses sentiments et ensuite enchaîner sur la suite et finalement, ce n’est presque pas le cas. On se retrouve à revivre les mêmes dialogues, les mêmes événements et cela m’a un peu déçue.
Après, c’est chouette de voir sa vision et de connaître les sentiments qu’Ulrich ressent, mais j’ai eu dû mal à vraiment rentrer dans l’histoire puisque je l’avais déjà lu… différemment. Passée cette petite déception, je trouve que c’est intéressant et enrichissant de pouvoir lire les souvenirs d’Ulrich, notamment avec sa mère et son passif familial. Les flashbacks sont vraiment touchants et avec notre regard d’adulte, on a de la peine pour ce petit garçon qui vivait déjà dans un monde beaucoup trop dangereux.
L’écriture de Mo Gadarr est toujours très prenante, très accessible et possède ce petit côté addictif. C’est agréable à lire, mais je me demande si je n’aurais pas préféré enchaîner sur le troisième tome directement ou avoir le point de vue d’Ulrich et de Slim dans le même roman. Après l’histoire reste très sympathique, très dure aussi et ça fait mal au coeur. Mais c’est nécessaire pour comprendre les sentiments et la vie des personnages.
Nous avons pu en apprendre davantage sur l’entourage d’Ulrich, sur ses amis notamment et nous avons assisté à quelques conversations avec son père. Et le tome se termine sur un petit cliffhanger qui donne envie de découvrir le troisième tome qui normalement sera une vraie suite pour mon plus grand plaisir !
En bref, j’ai trouvé le texte très bon, les personnages réussis et c’est vraiment agréable à découvrir. Mais pour moi, il faudrait lire soit le point de vue de Slim soit celui d’Ulrich, parce que ça peut rapidement devenir lassant et les quelques informations exclusives de ce tome auraient très bien pues être ajoutées dans le premier selon moi. Après je tiens à nuancer, je ne suis pas une grande fan des histoires où on voit le point de vue de l’autre pour raconter la même chose. Je sais que certains adorent, mais ce n’est vraiment pas ma came. J’aime les points de vue alternés quand ils font avancer l’histoire et là ce n’est pas le cas. 🙁
Mais j’ai quand même hâte de lire la suite !