Livres Interviews

Interview de Julie, l’éditrice des Editions Explicites

Hello,
Peut être avez-vous entendu parler des Editions Explicites, cette maison d’édition qui veut démocratiser l’érotisme et parler de la sexualité sans tabou. Julie, sa fondatrice, m’a gentiment accordé de son temps pour la présenter et en parler. Je vous laisse découvrir tout ça !

Bonjour Julie, tout d’abord, merci à toi de répondre à mes questions ! 😊
Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter ?

 Bonjour Lou, et merci pour l’opportunité que tu me proposes. Je ne sais pas trop ce que je peux raconter sur ma personne, mais je me lance. Je suis une belge de trente-huit étés, addict aux mots et aux images, à l’art, la lecture et tout ce qui touche au monde du livre. Je suis détentrice de deux masters, un en « Techniques du Livre, Visuelles, et de l’Espace » de l’Académie des Beaux-Arts de Liège et l’autre, en « Histoire de l’Art et archéologie, spécialisation Moyen-Âge Renaissance », de l’ULg. J’ai travaillé très (trop) longtemps dans le milieu de l’Ho.Re.Ca (Restauration et bar) par facilité, que j’ai quitté à cause d’une grosse blessure. J’évolue depuis des années dans un milieu d’artistes, allant de l’écriture, la peinture et le dessin, le tatouage, la photo, la musique, et j’en passe. Je suis quelqu’un de plutôt ouvert d’esprit et, avec ma qualité de serveuse-psychologue-universitaire-et-artiste, j’ai eu envie de trouver un truc qui me ressemble pour la deuxième moitié de mon existence. J’écris des récits très chauds, que j’ai autoproclamé être de la « Pornoromance ». Premièrement, parce que mes amis m’appellent la pornoromancière, et deuxièmement, parce que c’est ce que j’écris : je me base sur des scènes pornographiques que j’enjolive avec de l’amour et plein d’autres choses fun et moins fun. J’ai un style décalé avec une plume simple (et addictive il paraît), ça me ressemble. J’ai un pseudo à la con que j’adore « Petit Corbeau », je me le suis même fait tatouer sur l’avant-bras.

Comment est venue l’idée de créer cette maison d’édition ?

J’avoue, je ne suis pas un fana de romance depuis toujours. C’est lors de ma blessure au boulot que j’ai découvert ce genre de livres. Venant d’un milieu littéraire différent, et entourée d’énormément de mecs, j’ai dénigré ce style pendant des années avant même d’en avoir lu. J’ai toujours été à l’aise dans les romans d’horreur et les thrillers, j’en lis depuis que je sais lire. Mais, à partir du moment où j’ai ouvert ma première romance hot, il y a deux ans, je n’ai plus décroché. J’ai eu la réaction normale (paraît-il) de lire tout ce que je pouvais. Pendant six mois, je n’ai fait que ça, des plus grands noms au plus petits, des grandes maisons d’édition à Wattpad. Mais c’est vraiment quand j’ai trouvé des romances beaucoup plus explicites, anglaises, que j’ai véritablement trouvé ma voie.  Je voulais voir plus de récits comme ça, crus et bien ficelés (parce que oui, le cul, c’est bien, mais l’histoire doit être prenante). J’ai recommencé à écrire il y a un an environ, et je voulais quelque chose d’original, où j’exploiterais un grand potentiel sexuel et d’intrigues.

En parallèle à l’écriture, j’ai lu bon nombre d’articles, livres, même un mémoire, sur la romance érotique et ses bienfaits sur la sexualité féminine. C’est un sujet qui me parle, j’ai envisagé les choses de cette manière depuis le départ. J’ai eu l’occasion de constater ces effets personnellement, et sur quelques personnes de mon entourage et oui, on y a vu du résultat. Ce qui est génial, c’est que les auteurs ont une imagination débordante, et plus elle est libérée, plus elle l’est. L’histoire et l’intrigue peuvent autant exciter qu’une bonne scène de sexe, c’est un tout.

J’écrivais ma saga (et d’autres récits en cours) et l’opportunité s’est présentée de faire partie d’un programme gouvernemental d’autoentreprise via un accompagnement en couveuse. J’y pensais depuis un moment, j’étais au chômage suite à ma blessure-non-reconnue, habituée à travailler et ne pas compter les heures, et je voulais donner un sens à mes écrits. Depuis mon entrée dans les bons réseaux d’auteurs et lecteurs, j’ai discuté avec pas mal d’entre eux de mon projet et plusieurs ont suivi le mouvement. Je voulais partir sur de la littérature érotique, romance ou non. Et si possible, faire entrer la romance du côté masculin. Je suis heureuse d’avoir des lecteurs et des auteurs « hommes » au sein d’Explicites.

Comment la présenterais-tu ?

Je voulais que ça parle de sexe, mais pas que, je voulais de la romance (de l’amour), mais pas que. J’ai donc décidé de rassembler ce que j’affectionne et créé diverses collections. Le nom « Explicites » et le logo avec le petit cul, je savais que ça ne plairait pas à tout le monde, mais j’avais envie d’affirmer quelque chose. C’est une maison d’édition que je veux ouverte, autant de la part de ce que nous proposons comme thèmes avec les auteurs (et futurs auteurs), mais aussi du côté du lectorat. J’aime les romances très hot et j’ai déjà eu la mauvaise surprise d’avoir une erreur sur la marchandise vendue. Ici, on sait directement qu’on ne va pas y échapper. Même si ça ne se résume pas qu’à ça. Explicites c’est aussi dans le sens des sujets abordés. On ne va pas faire dans l’eau de rose, il y a d’autres maisons pour ça.

Pourquoi choisir la littérature érotique comme ligne éditoriale ?

Après tout ce que je t’ai déjà dit sur moi et mes aspirations, j’ajouterais : parce que c’est fun ! Et le sexe fait partie de la vie, qu’on en manque ou pas. C’est là, dans notre société, bien ancré. Aussi parce que je suis une femme. Je n’ai pas honte de mon imagination débordante, ni de celle des autres. J’aime ça et j’ai envie d’en découvrir encore et le proposer au public. Une de mes anciennes clientes, lorsque je bossais dans un restau, a ouvert il y a quinze ans un love shop, au centre de Liège. Elle a dû affronter, et affronte encore, les « collectifs de prudes offusqués » et elle a tenu bon, elle tient bon. Je l’admire pour ça et c’est ce genre de personne que j’aime avoir comme modèle. Et comme partenaire de diffusion des livres de chez Explicites.

Il me semble que vous proposez 5 collections, peux-tu nous en parler ?

Avec le Carré d’Ass, notre mensuel collaboratif de l’imaginaire érotique, ça fait six. J’ai dit plus haut que j’avais fractionné les sorties en collections, pour essayer de « faciliter » le niveau de récits et de scènes de sexe. Tout ne sera pas de la romance érotique. Il y aura aussi de la littérature érotique au sens plus large du terme.

Les cinq collections restantes sont : Strange Love, ou tout ce qui tourne autour de la littérature érotico-fantastique, romance ou non ; Sensuelle, et ses récits érotiques contemporains ; Amour Sombre, la dark romance, suspens/Thriller érotique et le « deviant love » ; Pornoromance, où les scènes de sexe sont clairement explicites voire « pornographiques » mais avec de l’amour (le porno idéal pour moi) ; et pour terminer, Hard Romance, où les fantasmes « extrêmes » (des guillemets, car tout dépend pour qui) se mêlent à la vie de couple, dans un langage autant érotique que pornographique. Toutes les collections sont LGBTQ+, multiculturelles, etc. Il en faut pour tous les goûts, j’aimerais que chaque personne qui découvre Explicites trouve chaussure à son pied. Ou prenne son pied, tout simplement.

D’autres collections verront probablement le jour plus tard, j’ai déjà d’autres idées pour la fin de l’année.

Explicites propose aussi des appels à nouvelles, qu’est-ce qui te plaît dans ce format ?

Je l’évoquais plus haut, le Carré d’Ass est notre mensuel de nouvelles érotiques. Il est né d’un délire et j’ai voulu que cette folie entre copines prenne vie… et l’étendre à d’autres. Le format « nouvelle », surtout aussi court (entre 2000 et 5000 mots) peut être un bon exercice d’écriture, pas si facile qu’il n’y paraît, mais idéal pour continuer à écrire entre deux romans, faire fuser son imagination orientée par des thèmes imposés. De plus, les nouvelles peuvent faire l’objet d’un recueil et en parallèle, une jolie carte de visite pour un auteur, pour montrer ses capacités, un bout de sa plume.

Combien êtes-vous dans votre maison d’édition ? Quels sont vos rôles ?

Passant par une couveuse d’entreprises, je suis tenue d’être seule à bord pour une grosse année. Je fais donc appel à des prestataires de service pour ce que je ne peux pas réaliser moi-même. Je suis encadrée par un panel de personnes utiles, travaillant au sein d’une collectivité liégeoise (Step By Steppes). Lorsque je publie quelque chose, je parle toujours en « nous », car je considère qu’avec les auteurs qui soutiennent le projet depuis le départ, nous formons un « nous ». Et on prend tous des risques, d’une façon ou d’une autre. Explicites, ce n’est pas juste moi, même si j’en ai la casquette principale, on travaille ensemble à se faire connaître. J’ai tout de même une stagiaire-bêta-correctrice, Aurore, mon efficace bras droit, et aussi un comité de lecture composé de femmes et d’hommes de milieu différents. Ça aide à voir certaines faiblesses d’un récit, d’avoir des gens qui ne sont pas du milieu.

Quelles sont les difficultés rencontrées lors de la création de votre maison d’édition ?
Le Covid-19 et le confinement… ça, c’est la plus grosse difficulté que j’ai rencontrée. Je ne suis pas la seule dans le cas, tout le métier en a pâti et en fait encore les frais. J’étais tenue à un engagement gouvernemental qui ne pouvait être postposé avec la couveuse (pour résumer), j’étais « obligée » de le faire ou alors d’abandonner. L’idée au départ n’était pas de travailler qu’avec du numérique. On avait mis des choses en place au niveau du placement de livres papier en librairie physique, dans des love shop, commencer au niveau local, belge. Et proposer le numérique en même temps. Des salons étaient prévus, des rencontres… Tout est encore au niveau virtuel, car la vie commence seulement à reprendre son cours après le confinement. Ce n’est pas la période la plus facile pour démarrer une entreprise. Dès que l’occasion se présente, on organisera un évènement « en vrai » pour officialiser tout ça.

Et quelles ont été les bonnes surprises ?

En toute honnêteté, les rencontres, même si elles ne sont pas encore toutes ancrées dans la « vraie vie » avec ce manque de contact et les déplacements limités. Mais cette aventure m’a permis de rencontrer des gens super et motivés. C’est important pour ne pas perdre pied quand on ne part de rien et qu’on est « seule ».

J’en profite pour faire passer un petit message pour les auteurs : Si je tu lis ces lignes, que tu m’as envoyé un manuscrit et que je ne t’ai pas encore répondu, je vais le faire. Même si je crois en mon projet, je ne pensais pas recevoir autant de romans et de nouvelles. Je te fais un retour bientôt et si ce n’est pas le cas, tu m’envoies un mail ! 😉

Quels sont vos critères de sélection pour choisir d’éditer un manuscrit ?

Pas de critères autres qu’une bonne histoire hot, bien construite. Peu importe le genre, le niveau élevé de sexe… C’est l’imaginaire de l’auteur et sa manière de tourner les choses qui en font un bon récit. Je ne me dis rien avant de lire, j’y vais sans à priori. Je lis d’abord puis selon mon engouement personnel, je me fais une idée du potentiel après le retour des bêtas.

Quels sont vos conseils pour les auteurs qui souhaitent soumettre leur manuscrit ?

Ne faites surtout pas de présentation à rallonge ! Ça n’influera en rien le « jugement » de votre récit et il m’est arrivé de ne pas avoir envie de lire le manuscrit après une présentation longue, trop personnelle et inutile. Pour tout le reste sinon, lâchez-vous ! Laissez vous aller à écrire ce qui vous fait plaisir ou vous tient à cœur ! Plus les gens se lâchent, plus j’apprécie. Les plumes se délient comme les langues, c’est magique.

Qu’est-ce que vous proposez aux auteurs qui vous rejoignent ?

De la transparence. Je suis une auteure avant tout, avec ses propres déboires dans le monde littéraire, j’essaie de faire les choses dans un sens positif pour les auteurs, en ne cachant pas que je débute dans ce métier, que je forge toujours. Ça fait à peine un mois qu’Explicites a ouvert ses portes, il en faut un peu plus pour faire ses preuves. Faire ses erreurs et s’en relever. Je ne vais pas rivaliser avec des maisons qui sont là depuis des années, j’en suis bien consciente. Mais je travaille beaucoup, j’aime apprendre et je ne cache rien quand on me pose une question. Ce n’est pas un milieu facile, on se soutient, j’aide volontiers les auteurs (Explicites ou non) quand ils ont un problème, vu que j’en étudie tous les aspects pour moi-même. J’aime beaucoup la notion de partage (d’où l’érotisme, qui sait ?). Je ne l’ai pas encore dit jusqu’ici, mais Explicites est bien évidemment une maison à compte d’éditeur ! Si j’ai quelque chose à ajouter et à conseiller aux auteurs, c’est de bien lire vos contrats et de ne pas faire confiance à toutes personnes de ce milieu sous prétexte d’un statut d’éditeur ou d’agent littéraire. Il faut se méfier. Pour ma part, j’établis mes contrats avec la Scam, une société de recouvrement des droits d’auteur, en essayant de trouver un juste milieu le plus correct possible.

Que garantissez-vous aux lecteurs qui vous découvrent ?

De la diversité, des frissons, des palpitations, et tout un panel de sensations.

Le 18 avril est sorti le premier livre et le 26, le premier mensuel « Carré d’Ass » pouvez-vous en parler ?

(N)Ever est une romance belge étonnante et particulière ouvrant la collection « Sensuelle ». Nous avons décidé (avec Oriane, l’auteure) de lui garder toute son authenticité ce qui fait de notre première publication, un pari risqué.

Ici, les rôles s’inversent, l’héroïne est la Carmen (le féminin de Don Juan) et le héros, un jeune homme sérieux en quête de l’amour vrai. Le récit se déroule en périphérie namuroise (Namur, capitale de la Wallonie – Belgique), de Salzinnes à Jambes, que nous découvrons avec les yeux et le langage de deux jeunes belges, Sandra Mullens et Victor Klein.

Avec eux, et grâce à Oriane qui leur a donné vie par sa plume éveillée, nous espérons vous faire découvrir un peu de la Belgique, sous ses bons et ses mauvais aspects. (N)Ever est une romance érotique ancrée dans la réalité, évoquant des sujets humoristiques, réels et dramatiques. J’appuie beaucoup sur le côté belge, mais c’est important de se rendre compte que nous avons gardé tous les belgicismes pour rester dans le réel, et marquer le coup de l’ouverture d’une maison belge, avec une auteure belge et un récit belge. La romance belge n’est pas la plus reconnue, pourtant les autres francophones qui en lisent, trouve que « les plumes belges » ont un petit quelque chose de différent, hormis un certain langage. A vous de juger, ensuite 😉

Le Carré d’Ass, c’est le mensuel collaboratif de l’imaginaire érotique ! Chaque mois, un thème différent est proposé aux auteurs (et de ce fait aux lecteurs) sous forme de concours grâce aux éditions Explicites. Quatre nouvelles sont choisies et éditées tous les mois.

Pour ce premier volume (20000 mots), c’est le thème de la “Dignité” qui a été retenu.

Les quatre nouvelles gagnantes sont accompagnées d’un édito, d’une interview d’un auteur (ce mois-ci, c’est Jean-Frédéric Toiron qui s’y est collé) et illustré pour égayer votre lecture numérique. J’apparais dans ce numéro, je blablate sur la fessée et j’ai écrit une nouvelle. Trois autres auteures, françaises cette fois, ont joué le jeu pour ce premier numéro. J’explique d’ailleurs la genèse du projet Carré d’Ass dans l’édito de la revue. Dans ce numéro, nous parlons donc de « Dignité, de Sexe et d’Amour », et vous pouvez y retrouver les nouvelles suivantes et ainsi, découvrir de nouveaux auteurs.

Sonia Whitebird – Un Jour

Quelques mots sur l’auteure : « Si sa plume est blanche, elle n’est pas pure. Encore moins prude. Avis à qui veut embarquer sur son dos d’oiseau pour un bref voyage vers son univers. Un monde fait d’amour, d’émotions et de sensualité. »

Quelques mots sur l’histoire : Elle est l’autre femme. La maîtresse. Celle qui tient le mauvais rôle. Celle qui aime un homme qui ne lui appartient pas, qui ne l’aimera jamais. Et pourtant, son cœur est aussi brisé que celui d’une femme trompée.

Aurore Vivet – Tu veux jouer ?

Quelques mots sur l’auteure : « Éternelle amoureuse des lettres, Aurore Vivet a trouvé refuge dans l’écriture pour échapper à une réalité qui ne lui convenait plus, et en créer une nouvelle. Elle manie les mots avec justesse et sincérité, mais jamais sans cette pointe de répartie qui la caractérise. »

Quelques mots sur l’histoire : Une jeune femme en quête de gloire, un acteur à la renommée absolue. Jusqu’où est-on prêt à aller pour obtenir ce que l’on désire ?

Orni Debranque – Contresens

Quelques mots sur l’auteure : « Ivre de mots, d’images et d’alcool frelaté, Orni Debranque est une dilettante passionnée. Ceci est sa première cuite textuelle. Le début d’une longue bacchanale narrative, qui sait ? »

Quelques mots sur l’histoire : perdue dans le monde de la nuit, Alice cherche une échappatoire. Jusqu’à quel point peut-elle fuir ses souvenirs et sera-t-elle un jour capable de se regarder à nouveau dans un miroir ?

Petit Corbeau – Baise Dure Soumission Maximum

Quelques mots sur l’auteure : « Entre l’ombre et la lumière, Petit Corbeau nous offre des personnages et des situations aussi diverses que cocasses. Une plume simple, fluide et sans fioritures, avec cependant, de la sincérité et de la véracité dans chacun de ses nombreux amis imaginaires. »

Quelques mots sur l’histoire : Ne vous fiez pas aux apparences. Ne vous fiez pas à vos valeurs. Votre instinct parlera pour vous si vous vous libérez de vos chaînes.

Grâce à ce mode de diffusion, nous avons chacune agrandi notre cercle de lectrices, mais aussi de lecteurs ! Qui ne se seraient peut-être jamais arrêtés sur un de nos potentiels romans. Le Carré d’Ass, c’est à prendre comme une action novatrice pour se faire connaître, un échantillon proposé et un tout en soi, car sous forme de « magazine », même s’il n’est qu’à ses balbutiements. De plus, une nouvelle peut parfois être plus incisive qu’un roman. Parfois, tout peut être dit dans un texte qui ne fait pas cent mille mots.

Quel va être votre rythme de publication ?

C’est encore à définir, nous avons déjà une dizaine d’auteurs prévus pour l’année, en plus du ceux du Carré d’ass. L’idée est de publier par mois (au niveau du numérique pour l’instant) trois romans et le Carré d’Ass. Mais je suis réaliste, certaines choses ne se mettront pas en place avant quelques mois. Mais nous avons de très chouettes textes en prévision de sorties pour cette année, dans des styles très opposés. Les auteurs et moi, on se réjouit de vous les faire partager.

Un dernier mot ? 😊

N’ayez jamais honte de ce que vous lisez et vous écrivez. Surtout pas.

N’hésitez pas à partager, encourager, relayer Explicites, toute participation peut être utile et bénéfique, et ce, à n’importe quelle échelle.

Une nouvelle série d’appels à textes (romans) bien précis va voir le jour dans les semaines qui suivent, restez connectés !

Voilà, c’est tout pour moi. Merci beaucoup, Lou !

Pour suivre les Editions Explicites, n’hésitez pas à les suivre sur les réseaux sociaux !
En plus, si vous avez encore des questions, Julie va faire un live très bientôt !

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