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Le dernier été de Jacinthe Canet

Hello,
Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous parler de la dernière sortie de Jacinthe Canet : Le dernier été. J’avais d’ailleurs chroniqué le premier tome de cette duologie et je vous invite à découvrir mon avis avant de lire celui-ci. Encore merci à l’autrice pour sa confiance !

Résumé

L’été est revenu, mais ce sera le dernier…

Adolescente, Sam vivait pour les deux mois d’été. Lorsque la pension de ses parents était complète et dansait au rythme du piano, que les orages menaçaient, et que la famille Rivera posait enfin ses valises.

12 ans après, tout a changé. Quand ses pas la conduisent à nouveau aux Portes du soleil, les étincelles dans ses yeux se sont déjà éteintes. Rien n’a la même saveur. Ni la maison de son enfance, ni ses amis et surtout pas son amour de jeunesse.
Elle ne veut pas oublier. Elle refuse de se souvenir.

Samia s’accroche aux filaments de ce qui était et cherche la jeune fille qu’elle a abandonnée derrière le portail rouge pour suivre son rêve.

Lorsque le présent est figé dans le passé, comment croire aux promesses de futur ?

Mon avis

Contrairement au premier tome Entre l’orage et la mer, ce roman est beaucoup plus sombre. On fait un bond de 12 ans dans le temps et on retrouve nos personnages qui ont grandi, mûri et construit leur vie. D’ailleurs Sam, elle même, s’est éloignée de la pension de ses parents suite au décès de son père. Ce dernier a laissé un grand vide après son départ et plus rien n’a été comme avant. Entre ses souvenirs d’Enzo et ceux de son père, cet endroit été douloureux pour elle.

Ce roman m’a ému de multiples façons, faisant écho des événements qu’on a tous vécu. La perte d’un être cher, une trahison, un manque. Pourtant, comme la pension, il a conservé son essence que j’avais adoré durant le premier tome. Quand Samia revient, tout semble être plus triste, plus terne. Alors, elle ressent un besoin de tout réparer même si c’est le dernier été et qu’elle ne le sait pas encore. Dans ce tome, Samia est encore plus touchante. Avec sa naïveté d’enfant et sa force d’adulte, elle va tout faire pour ne pas abandonner. Elle va porter le poids du monde pour ceux qui n’y croient plus.

J’ai vraiment admiré sa détermination, sa façon de réparer chaque morceau brisé, un par un, pour le souvenir de son père, pour que la pension redevienne celle qu’elle aimait. Un lieu de joie, de vie, de fête, de musique et de partage.

J’ai aussi aimé retrouver la complicité des personnages. De revoir ce petit groupe de 4 enfants être 4 grands enfants. Ces adolescents qui ont maintenant des problèmes d’adultes. Chaque garçon a maintenant fait sa vie, parfois une famille, souvent des rêves et certains les ont même réalisés. C’est à la fois agréable de les retrouver et formidable de voir comment ils ont évolué. Mais je vous rassure, ils restent les mêmes. Ils vont continuer de nous arracher des sourires par leurs actions, par leurs réactions et puis, pour le rôle qu’ils endossent alors qu’on les a suivis quand ils étaient encore adolescents.

Dans ce tome, Enzo semble aussi avoir mûri et avoir appris de ses erreurs. C’est chouette de voir qu’il se remet en question et même s’il reste un brin embêtant, il nous surprend. Il ne pense pas de la même façon, n’agit pas non plus de la même manière. C’est comme s’il était devenu la meilleure version de lui-même. On voit bien qu’il a changé et il n’est plus le petit crétin qui m’énervait ahah !

Ce roman est un mélange d’amour, de tristesse et d’espoir. C’est une boucle bouclée. Une histoire qui nous émeut, qui nous rappelle la fragilité de la vie, les changements irréversibles, mais aussi tout l’amour qu’on peut donner. C’est une très belle conclusion, un peu plus sombre, mais qui réchauffe malgré tout le cœur.

Vous pouvez vous le procurer juste ici.

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